La force du nombre


Texte au dos du livre


Québec, 1939. Roland doit renoncer à ses rêves pour se soumettre à la loi catholique de la force du nombre afin de mater le péril anglais.

Cette obligation de faire des enfants au-delà de la capacité de les nourrir le conduit à une détresse vertigineuse. Pour s’en soulager, il planifie une solution abominable.

Septembre 2002. Sa benjamine se rend dans la bande de Gaza rencontrer des hommes qui, pour vaincre leur adversaire, s’abreuvent de la même médecine des nombres que jadis le Québec.

Mais Gaza est un pénitencier. Et derrière ces barreaux, d’où l’on ne peut plus sortir pour travailler, la force du nombre est devenue étranglement.

Quand on a écrit le mot « folie » au front de Roland, le père de l’auteure, ça a dispensé tout le monde de chercher à comprendre le chemin qui l’avait conduit au délire. C’est comme aujourd’hui, lorsqu’un Palestinien se ceinture de bombes dans une pizzeria en Israël : on crie « démence », en se gardant bien d’éclairer le sentier de cette déraison.

La Force du nombre raconte ces sentiers jamais visités.

 

La force du nombre